selon D.Thiery :
La commune faisait partie du diocèse et de la viguerie de Digne. Au XIVe siècle, en 1376, est nommée une église desservie par un cappellanus de Hoenaco qui s’occupe en même temps de la paroisse de Lambert . Le village est alors au lieu-dit Villevieille comme le stipule l’affouagement de 1727, le lieu est en un hameau appelé Villevieille et le surplus en bastiments épars . Mais quelques années plus tard, en 1774, le chef-lieu se trouve à Ainac, plus précisément à l’Espinasse, où il y a huit maisons habitées. Il ne semble pas qu’il y ait une église paroissiale à Villevieille, l’évêque en visite en 1683 la situe à Ainac sous le titre de Notre-Dame . Déjà en 1376 un seul chapelain dessert les deux paroisses d’Ainac et de Lambert et la situation perdure jusqu’en 1863, année où l’église d’Ainac est interdite car en trop mauvais état. Elle a été restaurée récemment. Le prieuré Notre-Dame de Salloé Ce prieuré est cité en 1180 comme faisant partie des biens du chapitre de Digne , mais ce dernier ne sait pas où le situer, peut-être à Ainac, avec un point d’interrogation. Mme Viré, en 1992, fait de même en citant Isnard . Il est ens.uite cité par les Pouillés en 1351 avec un capellanus de Salloye . La confirmation de sa localisation à Ainac est donnée par l’affouagement de 1698 : Il y a un seigneur qui est l’évêque de Digne et qui perçoit le quart de la dîme et un prieur qui en perçoit les trois quart. Un coutumier de la paroisse Ainac-Lambert commencé en 1866 relate : la commune d’Eynac formait avant la révolution un prieuré cure distinct de celui de Lambert. On n’a conservé de l’ancienne paroisse d’Eynac que l’église. Le presbytère a été démoli depuis 50 ou 60 ans et le sieur Gassend de Lambert propriétaire actuel d’une partie des biens du prieuré y a construit un petit bastidon avec colombier sur les ruines et avec une partie des matériaux de l’habitation du prieuré. |