Voilà ce qui est dit dans
maregionsud.fr
" .... L'église Saint-Laurent est édifiée autour de 1830 en remplacement d'une église plus ancienne, ruinée, située à proximité du cimetière. Les archives renseignent peu sur son histoire. Une visite pastorale du 09 juin 1858 apprend que le clocher va être refait pour recevoir une deuxième cloche. En 1922, une fontaine est installée contre le mur oriental de l'église et, en 1971, la mairie est édifiée contre le mur occidental. La réfection de la toiture a été réalisée en 2003 par l'entreprise Henry et Bruny d'Entrevaux. L'église Saint-Laurent est situé face au château de Castellet-Saint-Cassien au sommet d'un mamelon. Elle présente un plan rectangulaire. Elle se compose d'une nef de trois travées voûtées d'arêtes et séparées par un arc doubleau brisé et terminée par une abside circulaire, orientée au sud. Les murs de l'église sont en moellons à mortier, recouverts partiellement d'un enduit au ciment. Des pierres de taille sont utilisées pour les chaînages d'angle, les contreforts qui épaulent les murs et l'encadrement de la porte. Elle est couverte d'un toit à longs pans en tuiles creuses avec une double rangée de génoise maçonnée. Un toit en appentis garni de tuiles creuses, abrite la sacristie rectangulaire à comble, accolée au mur occidental du choeur. La façade en pignon présente une porte surmontée d'une niche abritant une statue, d'un oculus et d'un clocher-mur à deux baies coiffé d'un toit plat à tuiles creuses couronné d'une croix en fer forgé. Contre le mur oriental se trouve une fontaine et contre le mur occidental la mairie ; toutes deux sont protégées par un toit en appentis garni de tuiles creuses. L'intérieur de l'église est éclairé par l'oculus percé dans le mur pignon et quatre baies cintrées, réparties deux par deux dans le mur oriental et le mur occidental : ces baies sont garnies de vitraux. La travée centrale n'est pas éclairée. L'ensemble de l'église est couvert d'un enduit blanc. Trois niches, fermées par une porte en noyer ou vitrée, sont ménagées dans les murs latéraux à l'entrée du choeur et dans la travée centrale. Le choeur est légèrement surélevé par rapport à la nef : il est accessible par une marche et fermé par une clôture de choeur en fer forgé. Le sol est pavé en carreaux de terre cuite. La sacristie est éclairée par une ouverture rectangulaire...". |
|
" ... Lors de cette très belle restauration, il a été constaté que le tabernacle était daté de 1659, comme la cheminée de l'appartement du premier étage du château.
Le graphisme des chiffres présente des formes similaires dans les deux cartouches.
Comme cette église n'est pas portée au cadastre napoléonien, on peut supposer que ce tabernacle est un réemploi d'un élément de l’ancienne chapelle seigneuriale se trouvant à l'emplacement du cimetière comme on peut le voir sur l'extrait du cadastre. De même, une porte datée de 1765, a été découverte. Le chemin de croix provient du couvent des Augustines à Nice : il a été offert à l’ancien maire honoraire, Marie-Germaine Leon, lors de la démolition de ce couvent. De nombreux objets et tableaux sont inscrits à l’inventaire de la Région Sud Paca. Les bancs et la porte ont été revernis...". |
" ... L' Abbé Féraud précise que le château a été construit par les barons de Glandèves, il ne semble pas antérieur au 16e siècle. Une toute petite église
(parcelle 1818 B 76) était située à l'emplacement du cimetière actuel. Ses chaînes d'angle en tuf sont encore bien lisibles dans le mur d'enceinte du cimetière.
D'après lui, elle a été détruite vers 1840. L'église actuelle date de cette même époque...". (Abbé Féraud)
" ... Construit au sommet d’un promontoire rocheux, le château est au centre d’un ensemble architectural : au sud, un bâtiment dit 'le château neuf', au sud-ouest un cimetière, à l’ouest l’église paroissiale, et au nord un bassin et une ferme. Le château actuel est probablement construit dans la première moitié du XVII°siècle (une cheminée porte la date de 1659) à l’emplacement d’un château médiéval par le seigneur de Glandevès. Il est divisé et vendu comme bien national le 2 Frimaire an III (22 novembre 1794). En plus des logements ainsi créées, le bâtiment va servir de logement et de presbytère pour la paroisse, puis de logement pour l’instituteur et d’école (jusqu’en 1962). Le château présente un plan massé rectangulaire accoté de deux tours rondes engagées aux angles nord-ouest et sud-ouest, un peu plus basses que le corps de logis principal. Le château possède 5 niveaux d’élévation : un étage de soubassement auquel on accède uniquement par la façade est, un rez-de-chaussée surélevé avec accès à l’ouest, deux étages carrés surmontés de combles. La façade orientale est percée actuellement de trois baies éclairant les petites pièces à l’arrière de l’escalier. On observe également les fragments d’une échauguette à l’angle sud-est ornée d’un décor de gypserie. La façade sud est percée de sept baies non ordonnancées. Les décors intérieurs de gypseries sont riches : ils ornent l’ensemble de la voûte d’escalier et le limon (quand il est encore visible), ainsi que les paliers. On les trouve également à l’étage noble (premier étage carré) sur les cheminées...". (source : Inventaire général du Patrimoine culturel Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) |