Wikipédia précise :
L’église paroissiale Notre-Dame-et-Saint-Martin est l’ancienne église d’une abbaye de moines augustins. Elle conserve quelques arcades du cloître, datant de la fin du XIIIe siècle. La nef est restée romane (peut-être du XIVe siècle), le bœuf de saint Luc est réutilisé dans la façade. Le chœur est du XVe siècle. Les chapiteaux de la façade sont à un tournant dans l’évolution des formes décoratives, au début du XVIe siècle, les crochets de la période précédente devenant des feuillages67. L’église et les arcades du cloître sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques. |
Dans son mobilier, plusieurs pièces sont classées :
* le très grand autel avec son immense retable du XVIIe, en bois couvert de dorures, avec un antependium (devant d’autel) en cuir de Cordoue peint et repoussé, du XVIIe siècle est signalé comme un ensemble « de toute beauté ». Il fait 6,2 m de large sur 7 m de haut : outre la partie centrale et les deux parties latérales, il comporte aussi deux ailerons et est recouvert de 4000 feuilles d'or ; * la crèche remonte au milieu du XIXe siècle : les treize santons de 60 cm de haut sont classés ; * une fontaine de sacristie, en faïence de Mane, du XVIIIe siècle. * une sculpture : un bœuf Ailé du XIIe siècle * un chapiteau du XIIe siècle * un bas-relief : les obsèques d'un moine du XIVe siècle |
Le tableau du Baptême du Christ, est une œuvre de Monticelli qui a peint aussi une toile représentant l'intérieur de l'église avec le retable
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Parmi les autres œuvres:
Une Descente de Croix, attribuée à Nicolas Mignard par L. Aubanel, restaurée par Martin Cadenet en 1845 et par Jean Bouchet peintre restaurateur des Musées de France et des Monuments Historiques |
* un tableau représentant Marie-Madeleine : l’original est exposé dans la chapelle de gauche,
et la copie est sur le retable. L’original est peint sur les deux faces. Ce tableau est découvert à l'occasion du
remplacement des vitraux du chœur.
* Le dos du tableau représente un évêque regardant un soleil au pied d'un autel. L’œuvre au dos, appelée L’Évêque au soleil noir, date comme la Marie-Madeleine de la fin du XVIIIe siècle. Le personnage représenté sur le tableau est identifié comme étant saint Denys l'Aréopagite par Régis Bertrand de l’université de Provence. C'est en tout cas l'unique toile représentant cette scène, qui figure sur deux vitraux, l'un à Bourges l'autre à Chartres et des fresques à Aurons dans les Alpes-Maritimes ; * une huile sur toile : Retour de la Saint Famille de Jérusalem par Joseph Aubanel (1861) |