Digne-Sacre-Coeur Digne-les-Bains

Chapelle de l'ancien couvent des Ursulines, désormais lycée privé le "Sacré-Coeur"

Les  extérieurs de la chapelle   et retour à  Digne-les-Bains

      L'établissement actuel s’enorgueillit d’appartenir à l’une des plus anciennes congrégations enseignantes françaises:
Les Ursulines de l’Union romaine.

     Venues de Montélimar en mai 1642, les Ursulines, contrairement aux Jésuites qui ouvrent, dans la même période, un collège à Digne, ne bénéficient d’aucune aide pour assurer l’éducation des petites filles. Elles s’installent dans l’une des maisons de la rue Mère de Dieu.
     En 1653, elles prennent possession des bâtiments de notre actuelle préfecture, dans le faubourg nommé Soleilboeuf parce que les tanneurs y mettaient alors les peaux à sécher. Elles en sont chassées le 20 mai 1792 par la tourmente révolutionnaire et leur bâtiment deviendra prison.
     Le 11 octobre 1829, des Ursulines de Clermont-Ferrand viennent à nouveau s’établir à Digne dans les locaux de notre actuel Sacré Cœur. Monseigneur Miollis, alors évêque des lieux, a acheté le terrain, payé la construction des bâtiments dont la chapelle, financé tous les aménagements et le mobilier. L’éducation des filles peut reprendre et les vocations se multiplient. C’est ce même évêque à la générosité proverbiale qui inspirera à Victor Hugo, le personnage de Monseigneur Myriel dans son roman: Les Misérables.

     En 1853, on construit les bâtiments de l’actuelle école primaire. En 1900, les Ursulines de Digne entrent dans l’Union Romaine.
     En 1919, les religieuses reviennent d’Italie. Les bâtiments sont restaurés et en 1920, on fait l’achat des terrains situés de l’autre côté de l’avenue des thermes . Les sœurs baptisent la colline «Montagne du Paradis». Elles y cultivent la vigne, plantent des pommiers, élèvent quelques vaches qui leur donnent du fil à retordre car elles s’échappent parfois. Les poules et les lapins font aussi la plus grande joie des élèves.

     Bien des années plus tard, l’établissement se développant, on construit un nouveau bâtiment pour l’école primaire puis un autre pour y installer la restauration et le lycée général. Les sœurs, de moins en moins nombreuses, quittent les locaux et s’installent en 1983 dans une maison conçue pour elles, au pied de la «Montagne du Paradis». En mars 2013, elles ne sont plus que deux et ne peuvent plus faire communauté. Leur Provinciale leur demande alors de rejoindre Lyon où elles retrouveront plusieurs de leurs sœurs. C’est avec beaucoup d’émotion que le Sacré Cœur et de nombreux Dignois viennent alors leur témoigner leur reconnaissance au cours d’une belle cérémonie..." . (le directeur de l'établissement)


Certaines photos peuvent être agrandies , cliquez dessus


... visite en décembre 2020



le choeur, détails, ...







la tibune décorée de banières de procession





le chemin de croix (extraits)



l'oculus représentant la trinité



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