Dromon-Theopolis Saint-Géniez

             Sur la commune de Saint-Géniez, site de Dromon ,   évocation de la cité dite de Théopolis ,  suggérée par la présence de la Pierre Ecrite ,   commentaires trouvés sur le net :


                  " ... Une précision qui a son importance, en relation avec la possible localisation de la THEOPOLI de Dardanus.

« Sur la carte de Cassini (1750), Théopolis est indiquée [au sommet du rocher du Dromon].

                  Un tableau, conservé dans l’église du Poët dévoile un château fort d’une taille respectable, que la tradition désigne de ce nom. Au premier chef, cette constatation laisse supposer que le nom de Théopolis n’était pas encore oublié au XVIIIe siècle  ,  .. ce tableau fut peint sur ordre du Seigneur Claude Amat du Poët, pour qu’on se souvienne que dans le Val du Dromon existaient les vestiges d’une ville romaine, détruite pendant les guerres de religions.

                  Également, il convient de savoir que le père Jésuite Jacques Sirmond connaissait l’existence de Théopolis, dont il avait publié l’inscription vers 1730. Donc, en conséquence, Jacques Cassini suite à la constatation de ruines au sommet du Dromon y avait localisé Théopolis. Bien qu’il y ait également des chances pour que la « primordiale Théopolis » fût fondée dans le Val de Chardavon, plus à l’ouest. Chardavon ou Kard-Avon, terme araméen qui se traduit par « les anciens du pays de Kard » ou Chaldée.

                  ... ce serait Dardanus qui aurait dans l’an 418 « délocalisé » le LOCO CVI NOMEM THEOPOLI EST, c’est-à-dire « le lieu qui est nommé Théopolis », de Chardavon vers les rochers de Dromon, ce site possédant d’incontestables qualités de défense et d’évacuation en cas d’attaque massive d’un ennemi déterminé, dans une période très incertaine.

                  De ce qui précède, et vu l’absence complète de vestiges archéologiques, il est incontestable que la localisation de Théopolis reste une incertitude complète.    À moins que, un orage diluvien et des glissements de terrain fassent resurgir « les ossements de la Cité de Dieu, ou des dieux, ou divine, ou forteresse des dieux et des déesses du ciel et de la terre ». Grand merci à Dame Myriam Philibert d’avoir complexifiée la compréhension mystico - mystificatrice de la notion de Théopolis.

Pour en rajouter un peu plus au brouillard « théopolidien », il faut révéler la découverte dans une boîte de bouquiniste, sur les quais de la Seine, à Lutèce, de quelques feuillets jaunis par le temps : une carte ancienne révélant à l’est de Sisteron un lieu nommé Civitas Théopolium, qui se trouverait dans le Val de Chardavon. .... Théopolium pourrait signifier « défunte Théopolis ». Ce qui est une facette incontournable de notre réalité existentielle.

                  Myriam Philibert écrit en épilogue : « Jusqu’au XVIIIe siècle, Théopolis appartenait au monde tangible. Depuis lors, l’oubli s’est emparé d’elle et la cité s’est dissimulée derrière un voile qu’il est préférable de ne plus soulever ».


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détail de la pierre-écrite , et sa traduction,





lieu supposé au-dessus de Dromon, vieille carte, ..




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