selon Wikipédia :
Église paroissiale, dédiée à Sainte Croix. Elle fut commencée vers 1230. Le portail roman et la nef centrale sont du XIIIe siècle tandis que le chœur et les nefs latérales datent des XVe et XVIe siècle. L'intérieur est orné d'un retable de 1518, œuvre de Jean Bongart. ° Un Christ triomphant, avec les statues de la Vierge et de Saint Jean, XVe siècle, suspendu sous la voute du transept, ° un Saint Sépulcre en pierre achevé en 1514 par le maître d'œuvre Jacques Wirt, ° une émouvante Déploration du Christ (1521), un saint Jacques assis (1523), un buste de saint Blaise, une statue de saint Jean (vers 1510), un lumineux vitrail du Calvaire, œuvre de Pierre d'Andlau de Strasbourg (1470), les Fonts baptismaux romans, sont d'autres joyaux |
Une statue (moderne) de l'Impératrice Hélène dans une niche du fronton de l'église et celle de l'Empereur Constantin,
son fils, sur la belle fontaine devant le sanctuaire rappellent la tradition suivant laquelle l'Impératrice Hélène aurait découvert
la vraie croix en 327 à Jérusalem.
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Une poutre de gloire ou tref (du latin trabes doxalis, « poutre de gloire ») est une poutre placée transversalement entre les sommiers
d'un arc triomphal (arc de maçonnerie séparant la nef et le chœur d'une église).
La poutre de gloire est ainsi désignée parce qu'elle porte toujours un crucifix, accompagné ou non de statues ou d'ornements en lien avec la Crucifixion
(Marie et saint Jean, instruments de la Passion).
La poutre de gloire est à l'origine du jubé.
Quand elle était d'une assez grande longueur, à partir du XII ° , on la fit reposer sur des piliers ou des colonnes, qui en vinrent à constituer
une nette séparation entre la nef réservée aux fidèles, et le chœur où officiaient les prêtres.
Après le concile de Trente, et surtout à partir du XIX ° , on a progressivement supprimé les jubés.
Les poutres de gloire n'ont donc souvent subsisté que dans des petites églises.
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L'imposant autel de la passion qui domine le chœur est l'œuvre de Jean (Hans) Bongartz, de Colmar, et a été réalisé en 1518.
Autour d'un panneau central qui représente une crucifixion déjà achevée, quatorze reliefs dorés et polychromes relatent
la passion du Christ depuis son entrée à Jérusalem jusqu'à sa Résurrection.
Le retable est couronné de saint Christophe de l'impératrice Hélène et de sainte Marguerite.
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