" ... En effet, il y avait bien une église sur les hauteurs de Malijai, sur la rive gauche de la Bléone, dans le quartier Saint-Bonnet. Elle faisait partie du diocèse de Riez et appartenait à l’abbaye Saint-André de
Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus. Elle était administrée par les prêtres des Mées.
Avant la Révolution, les paroissiens de Malijai s’y rendaient en procession le jour de la première communion et cela jusqu’en 1818. En 1900, étant en ruine, on utilise ses pierres pour construire la nouvelle gendarmerie. Je ne connais ni de photos ni de dessins de cette église...". ( Gilles Goncalves, 1er adjoint de Malijai) |
" ... Bonet ou Bonnet, auvergnat de naissance naquit vers 623 dans une famille d'anciens sénateurs romains.
Il servit comme échanson de Sigisbert III et de Thierry III. Il devint préfet de Marseille (vers 677). Il géra cette ville avec beaucoup de douceur, s'opposant au commerce des esclaves. Il pratiquait un ascétisme sévère. Son frère Saint Avit était alors évêque de Clermont. Se sentant près de sa fin, il demanda son frère comme successeur et obtint l'accord du roi pour cette nomination épiscopale. Avit mourut rapidement et Bonet devint évêque de Clermont vers la fin de 690. Il continua de vivre pauvrement en jeûnant plusieurs jours par semaine. Sa nomination par son frère lui causa des scrupules: il démissionne et se retire à l'abbaye de Manglieu dans le Puy-de-Dôme. Il entreprend le pèlerinage de Rome, au passage il passe par Lyon où il apaise un conflit entre l'évêque et le duc des Burgondes. Il poursuit son chemin jusqu'à Rome et la légende rapporte qu'en chemin il racheta de nombreux captifs pour les libérer. A son retour il s'installe à Lyon. Il y meurt vers 706."... (nominis.cef.fr) |
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