L'église de N.-D. de l'Assomption de Callian abrite un reliquaire de cette sainte. Elle aurait vécu au monastère de Saint-Cassien puis aurait
fondé un couvent à Callian où elle mourut en 856. Elle est la patronne de Callian et de Sainte-Maxime (Var) -
Fille issue de la famille de Grasse, née à Callian et prenant le voile à Arluc. On suppose l'existence du couvent sur les bords de la Camiole. Un internaute nous signale: "... Au VIIIe siècle, Maxime, la fille du seigneur de Grasse, renommée pour sa piété, arrive au refuge créé à Saint-Cassien par Aigulphe, pour les filles vertueuses de noble famille qui se consacraient à Dieu. Elle abandonne aux religieux de Lérins toutes ses seigneuries. A Callian, on installe un refuge à l’image de celui de Saint-Cassien et la direction lui en est confiée. Elle y meurt un 16 mai, Ses reliques sont alors conservées à Callian. Maxime est sanctifiée au IXe siècle. En 1391, les reliques sont transportées à Fréjus. Ce n’est qu’en 1517 que Louis de Grasse, coseigneur de Callian et de Mons, les ramène à Callian, confiant à Mons le bras gauche de la sainte. En 1677, l’évêque de Fréjus ouvre la châsse et prend une côte pour la placer dans un reliquaire à la cathédrale de Fréjus. Sa fête a lieu le 15 mai." Voir aussi sur le site internet du diocèse de Fréjus: "Sainte Maxime appartint à l’abbaye de Lérins à partir du VIIe siècle. Après l’occupation sarrasine, vers l’an 1000, les moines donnèrent à la ville le nom de Maxime, une sainte de leur ordre. Fille du comte de Grasse, seigneur d’Antibes, célèbre pour sa piété, Maxime prononce ses vœux au monastère de Saint-Cassien. La religieuse devient très vite un modèle pour sa communauté. Elle est choisie pour diriger le monastère de Callian, où elle meurt" |
documents établis par JP P. |
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