" ... La communauté de Villesèche est signalée dans les chartes dès 1082. Au XIIe siècle, l’église Saint-André de Villesèche ,
sur l’adret de Lure, était un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Elle dépendit ensuite des Hospitaliers (commanderie de Manosque, dès 1155).
La communauté de Saint-André, bien que séparée de celle des Omergues, par la montagne de Lure, est absorbée par celle des Omergues, à la fin du XVe siècle, ou au début du XVIe siècle.
La paroisse de Villesèche, est rattachée à la paroisse des Omergues au XIXe siècle. C’est également au cours de ce siècle que le village se transfère dans la plaine et abandonne son ancien site perché, appelé Vière depuis. Ce déplacement est facilité par la construction de la route, à partir des années 1850. En effet jusque-là, le chemin de viguerie, puis la route départementale s’arrêtaient à Saint-Vincent-sur-Jabron...". (site de la mairie des Omergues) |
" ... La première apparition du toponyme date du 9 janvier 1082 quand l’ancien évêque symoniaque de Gap, Ripert,
en compagnie de son épouse et de ses fils, donne à l’abbaye de Cluny, de son héritage,
tout et l’intégralité du territoire de Leboret et del Vorze (quartiers du Haut et Bas Labouret,
commune de Revest-du-Bion).
Pour bien délimiter la donation sont donnés les confronts, dont celui de Vilaseca qui se trouve au nord de Revest (CLU IV, n° 3590, p. 744-745). Le vocable évoque une villa non fortifiée dont l’origine pourrait remonter à la période carolingienne. Cependant à un moment donné la population s’est réfugiée sur une hauteur qui se trouvait sur le mamelon dit St-André, altitude 1183 mètres, situé 1500 m au SO de Saint-André-de-Villesèche. La CAG y signale les substructions d’une vingtaine de maisons bâties et autant en pierres sèches, ainsi que les vestiges d’une tour et d’un petit ouvrage défensif. Saint André est le titulaire de l’église et a donné son nom au nouveau hameau. Cette église n’est pas citée par les Pouillés, mais par GCN au XIVe siècle avec le prior Sancti Andreo de Villa cica. Le site de hauteur ayant été abandonné ainsi que son église, le centre communautaire s’est regroupé en milieu ouvert avec une nouvelle église et le cimetière. Ceux-ci sont aujourd’hui en ruine (altitude 1093 m au Plan de Lachau)...". (D.Thiery) |