est une des quelques réalisations de l'architecture gothique civile de la fin du Moyen Âge en France.
Seule l'aile en retour à gauche de la façade, dans la cour d'honneur, est gothique, construite entre la fin du XVe siècle et le début du
XVIe siècle. On y relève des pinacles, gargouilles et une balustrade flamboyante à la base du toit.
L'escalier attenant a été reconstruit par l'architecte Selmersheim en style néogothique champenois au début du XXe siècle et ce,
après l'« affaire de l'escalier » avec le démontage de celui réalisé en style néogothique par l'architecte Lucien Lefort, apôtre de l'historicisme à Rouen.
Le corps central est un mélange de styles gothique et renaissance dont la construction embrasse presque tout le XVIe siècle.
Le décor est plus riche que sur l'aile gothique et la balustrade est radicalement différente.
L'aile en retour de droite est un pastiche néogothique, datant du XIXe siècle et remplaçant une ancienne
partie de style classique. Également néogothique est la partie donnant sur la rue Jeanne-d'Arc, avec sa tour d'horloge.