Elle implique la nécessité, l'effort de s'y rendre. C'est une préparation, une imprégnation dans la nature. Autour du sanctuaire, aux entrées du bois sacré consacré par l'artiste, un signal, une pique sur laquelle le mot silence est gravé, interpelle l'attention. Or quand il y a silence commence la méditation. S'il souligne la présence humaine, cet espace dont l'accès nous est désormais refusé, introduit dans cette nature pour un moment de réflexion, la notion du sacré. Notion innée pour de nombreuses populations qui vivent dans la nature, de la nature. Normalement, dit herman de vries, je ne fais pas d'art dans la nature car la nature suffit. Mais parfois l'homme a besoin de signes pour prendre conscience des choses, l'homme fait partie de la nature. Le sanctuaire de roche rousse qui offre un lieu abandonné par l'homme mais plein de vie, nous rappelle ce processus de changement permanent et nous invite à le respecter. |
en 1992 en 2000 |