" ... L'église Notre Dame d'Entraigues tire son nom du latin inter aquas (entre les eaux), en raison de sa position entre l'Asse et le torrent de la Salaou.
D'après leur morphologie et leur décor sculpté, la nef et le chœur paraissent avoir été construits au XIII°. Le clocher, version fidèle du modèle alpin dont le prototype est le clocher de la cathédrale d'Embrun, porte la date 1564 mais n'a été achevé qu'en 1621 par les maçons dignois Jean Roubaud et Pierre Lavigne. Au XVII° siècle ont été édifiées les chapelles latérales. La voûte de la nef a été partiellement reconstruite en 1830 et le clocher surélevé d'un étage entre 1863 et 1865. En 1891 et 1892 a eu lieu une importante campagne de travaux : substitution d'un toit en tuiles creuses sur charpente à la couverture initiale en lauses, démolition de la petite nef que formaient les deux chapelles latérales sud et suppression de la cloison qui isolait, au fond de l'abside, une petite sacristie. En 1931, le clocher, lézardé par la foudre, a de nouveau fait l'objet de travaux de restauration. Exécutés par Etienne Arniaud, entrepreneur à Digne, les travaux consistaient en une démolition, puis reconstruction à l'identique de la partie supérieure de la flèche et des pyramidions...". (source : Inventaire général du Patrimoine culturel Région Provence-Alpes-Côte d'Azur). |
Selon Wikipédia :
" ... L’église paroissiale est placée sous le vocable de Notre-Dame d’Entraigues et sous le patronage de saint Michel . Elle est construite à l’écart du village, et entourée du cimetière . Le clocher-tour date de 1564, sauf le dernier étage ajouté en 1865. La nef, construite au XII °, compte trois travées couvertes d’une voûte en berceau, refaite au XVII ° puis en 1830. Le chœur, sous une travée courte, précède l’abside arrondie ( XIII °) ; quelques chapiteaux sont sculptés, avec notamment un atlante. Un projet de bas-côté sur le côté sud a été abandonné ; du côté nord, les deux chapelles datent du XVII °. C’est un monument historique inscrit depuis le 12 avril 1972 ; elle a été restaurée dans les années 1970 (notamment avec la coulée d’une dalle de béton sur la voûte, qui avait tendance à se déformer) . Une des cloches daterait du XVI ° , l’autre de 1771 ... " Un internaute nous communique : " ... Dans votre domaine d'intérêt, voici quelques informations sur ND d'Entraigues à Tartonne dont le frère de mon arrière grand père fut curé de 1871 au 31/12/1903 Durant la période où il fut curé de Tartonne Pierre Robert eut à s'occuper d'importants travaux de réparation concernant tant l'église de l'église N.D. d'Entraigues de Tartonne que de celle du hameau des Sauzeries, voici deux courriers qu'il signa concernant le clocher de N.D. d'Entraigues : 1868 ( ?).- Lettre du curé de Tartonne au préfet des Basses-Alpes (...) jour où les travaux par lui exécutés ont été passés à la recette. Je ne connais pas la loi ; je pense que l'on ne soit pas obligé de payer un travail de régie en adjudication avant que ce travail ne soit été jugé bon et valable par un homme de l'art. Si donc on n'est pas obligé de payer la somme à plus forte raison on n'est pas obligé de payer les intérêts. Voilà monsieur le préfet les renseignements que j'avais à soumettre à votre bienveillante sollicitude. Daignez dans votre bonté me donner un conseil : ditesmoi si je dois donner à Pons la somme de 74 frs qu'il réclame ou bien celle de 48 frs comme la fabrique croit lui devoir après qu'il aura rempli toutes les conditions énoncées, ou bien la somme de 30 frs. Nous ne voulons pas plaider parce que la fabrique n'a pas les ressources nécessaires pour cela, vu que la commune est obligé de venir à son secours. Terminez notre affaire amiablement par un conseil charitable dont je vous remercie d'avance beaucoup. Le curé de Tartonne : P. Robert, prêtre 1884, 7 septembre.- Délibération du conseil de fabrique de Tartonne L'an mil huit cent quatre vingt quatre et le sept septembre, le conseil de fabrique dûment convoqué s'est réuni au presbytère, lieu ordinaire de ses séances, sous la 58 présidence de Roux Félix. Etaient présents : MM. Rous Félix, Grimaud Auguste, Boyer Jean Ange, Maurel Joseph, Maurel Simon, et Robert Pierre. Le motif de la réunion était de voter des fonds pour la réparation du dommage causé par la foudre dans la journée du 12 août dernier au clocher de l'église paroissiale. Vu le rapport du maçon qui a évalué à la somme de 395 francs le montant des réparations urgentes à exécuter le conseil de fabrique vote pour ces réparations la somme de cent francs et charge humblement monsieur le préfet des Basses Alpes d'obtenir de l'administration départementale le supplément de ressources nécessaires pour mener à bonne fin la réparation du dommage causé. Copie conforme faite à Tartonne le 8 septembre 1884 Le secrétaire du conseil de fabrique P. Robert, prêtre. Le 17 octobre 1897, Pierre Robert, curé de Tartonne et desservant par bis la paroisse des Sauzeries, donne à loyer et pour neuf années le presbytère des Sauzeries pour servir de maison d'école... ". signé Daniel ROBERT |