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D.Thiery précise :
" ... Cette église paroissiale, citée en 1274, est située en contre bas du Vieux Village ruiné. Il s’agit de l’ancien castrum délaissé après la fin du Moyen Age pour un habitat non perché, en particulier aux Chabannes , hameau le plus important de la commune. La paroisse a continué sa fonction jusqu’à la fin du XVIIIe siècle selon Féraud , moment où elle fut interdite et abandonnée. Une nouvelle église fut construite au hameau des Chabannes, sous le titre de l’Exaltation de la Sainte Croix . L’ancienne église a continué à se détériorer. R. Collier, en 1986, la décrit ainsi : * dans le vieux village ruiné se dresse encore une bonne partie de l’église romane ,
* ancien prieuré dépendant du chapitre cathédral de Digne* la façade en joli appareil, * l’abside en cul-de-four, les murs latéraux avec un arc de décharge , émergent encore d’un amas de ruines ... " |
Peut-être un début d'explication : Saint-Antoine est bien celle décrite ci-dessous, et celle désignée sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Etoile ,
serait en fait la chapelle du château non identifiable dans les ruines de la vielle cité ......... affaire à suivre .......
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Dimensions : Elle présente dans oeuvre 18 mètres de longueur, 6,90 mètres de largeur, 12 mètres de hauteur environ. Les murs ont une épaisseur de 86 centimètres. Style : Le style ogival domine. Deux petites fenêtres étroites affectent la forme romane ainsi que l’œil-de-bœuf, très large au-dehors, et qui va en rétrécissant. L’église Saint-Antoine est située à l’est du vieux village, à une distance de 200 mètres environ et séparée de toute autre habitation. Ses murs sont recouverts, à l’extérieur et à l’intérieur, d’un revêtement en pierres de moyen appareil disposées en assises. La voûte, également en pierres de petit appareil à légère intention d’ogive, est recouverte de larges pierres plates appelées vulgairement lauzes. Il n’est pas douteux que l’église de Saint-Antoine ait été primitivement l’église paroissiale du lieu : ses dimensions, sa structure et surtout sa position à côté du cimetière, où on accédait de l’intérieur de l’église par une porte de même date que la construction du vaisseau, nous en donnent la certitude. Saccagée sans doute pendant quelqu’une de ces terribles incursions qui désolèrent nos pays vers la fin du XIVe siècle, ou même plus tard, pendant les guerres de religion, elle aura été abandonnée par les habitants qui, trouvant dans la chapelle seigneuriale un lieu convenable à l’exercice du culte et plus à proximité de leur demeure, ne se seront pas pressés de réparer les ruines amoncelées par l’ennemi. Photos tirées du pèlerinage de juillet 2017 |
1982 1988 1996 1998 |
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