Vars-St-Marcellin Vars , HA , Saint-Marcellin

Chapelle et temple au hameau de Saint-Marcellin , station de ski de Vars , HA .

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L'Eglise du village...

" ... commentaire et photo trouvés sur le net :

Vestige le plus ancien de la vallée avec le chêteau, est une preuve que l'homme s'est installé depuis fort longtemps en ce lieu, véritable porte d'entrée.
Elle date vraisemblablement du XIII ° même si elle a été maintes fois détruite par les invasions et les guerres, et reconstruite par la suite.

Son portail
est précédé comme beaucoup d'autres édifices religieux de la même époque par deux lions dits "stylophores" car ils soutenaient autrefois des pilliers qui eux même soutenaient un porche. Du reste, de chaque côté de l'arc du portail, on peut encore voir deux départs d'arrêtes qui le laissent à penser. Ces deux lions sont taillés dans du marbre rose de Guillestre. C'est entre ces deux félins que le prince Archevêque d'Embrun venait rendre justice, on disait alors "Inter Leones". Les artistes qui les ont sculptés étaient très certainement lombards car partout où ils sont intervenus, que ce soit dans les Hautes Alpes ou en Piémont, les églises sont toutes précédées à chaque fois de lions, même s'ils sont souvent de facture différente, tout comme à Embrun, Guillestre, Saint-Véran, ou encore en Italie du Nord, à Modène, Ferrare ou Crémone.

Le portail est quant à lui surmonté d'un arc en plein cintre supporté par des colonnes en retraite successive.

Des chapiteaux sont décorés... de mascarons et de coquilles faisant ainsi référence au pélérinage de Saint Jacques de Compostelle. Sans doute, des varsincs ont fait le "Camino de Santiago" et en remerciement d'un voeu exaucé, ont peut être participé au financement de la construction de l'Eglise.

Le linteau qui se trouve au dessus du portail est orné d'une bande nervurée et marquée en son centre du monogramme grec "IHVS" qui signifie "Iesus Hominum Salvatorem" "Jessus, sauveur d'hommes"

Aussi curieux que cela soit-il, la façade est percé d'une rosace qui se trouve placée en dissymétrie par rapport au portail. Une rumeur circule que le portail et les lions seraient un réemploi de l'église de Sainte Marie lorsque celle-ci fut détruite lors des guerres de Religion mais aucun document ne vient confirmer cette rumeur.
On peut au contraire imaginer que cette rosace a été percée pour éclairer la tribune qui à l'intérieur de l'église aurait pu être installée. Mais celle-ci n'y est plus et le mystère continue à planer...

Pour mémoire citons que l'église Santa Maria del Poggio à Saorges dans la vallée de la Roya (Alpes Maritimes) présente la même originalité. Enfin rappelons que l'église est placée sous le vocable de Saint-Marcellin. Ce dernier qui fut le premier Evêque d'Embrun de 354 à 374 et le grand évangélisateur des Hautes-Alpes, mourut en martyre après s'être réfugié dans le haut de la vallée de Crévoux. Une pierre sur laquelle il s'appuya, en porte, dit-on la trace.

L'intérieur de l'église

ne présente rien de particulier si ce n'est un choeur pentagonal probablement de la fin du XVème siècle voire du début du XVIème siècle. ... "








... une autre charmante chapelle montagnarde , sans doute le temple protestant

(Photos prises par Dany , merci à lui)

Le temple protestant...

Son architecture ne présente rien de particulier si ce n'est qu'il pourrait facilement faire penser à n'importe quelle chapelle de montagne. Bâti en pierre entre 1815 et 1825, ses murs sont extérieurement blanchis à la chaux.

Le clocher est en bois et couvert d'ardoises.


L'intérieur qui ne se visite pas, renfermait jadis une imposante bibliothèque composée de livre Réformés et le "Grenier d'Abondance" du village. Le principal objet de "ses réserves" était de venir, dans les années de disettes, au secours des petits cultivateurs; ceux-ci rendaient, dans un moment d'abondance, le grain qu'ils avaient emprunté, avec l'intérêt d'un douzième en nature par chaque récolte écoulée jusqu'à la libération.

De cette façon, et pour peu qu'ils fussent exacts, ils gagnaient sur le prix réel des céréales, et le grenier obtenait une indemnité suffisante pour ses frais de manutention et déchets et pour son accroissemnt successif.

La tradition se poursuivit jusqu'en 1836, date à laquelle un arrêté préfectoral y mit fin car pensait-on les années difficiles ne seraient plus!

Jusque dans les année 50, la cloche du temple sonnait encore "les corvées" autrement dit les journées de travail dues pour payer les impôts locaux (entretien des canaux d'irrigation et chemins). Un cimetière entoure le temple.
Il accueille, parfois encore, les différentes activités menées au sein du centre œcuménique de la commune de Vars. ... "







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