Wikipédia nous précise :
" ... Formées il y a 700 000 ans à la fin de la dernière période glaciaire locale, les grottes sont le résultat d'une lente calcification de végétaux et de mousses par une immense cascade qui recouvrait l'ensemble de la falaise actuelle. La roche ainsi formée, du tuf, résulte donc de la fossilisation de ces végétaux. Les grottes ainsi qu'une grande partie des champs autour du village appartenaient aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille . Ils possédaient un prieuré alors installé à proximité de la chapelle Saint-Victor (attenante au cimetière actuel et se servaient des grottes, encore dans leur état naturel, comme lieux de refuge en cas de razzias menées par les Sarrasins au 10ème siècle. Ils échangèrent ensuite les grottes avec le seigneur de la vallée Nicolas d'Albertas. En 1566, cleui-ci entreprit des travaux afin de fortifier le site et d'utiliser sa position imprenable. Cependant, il n'y a jamais eu de siège et personne n'a jamais vécu en permanence dans les grottes. En 1633, elles ont été cédées à la commune et en demeurent sa propriété. Elles ont été classées en 1924 au titre des Sites et Monuments Naturels à caractère artistique car elles allient deux critères : l'histoire et la géologie ... " |
Wikipédia nous précise :
" ... 1007 est en effet la date la plus ancienne qui soit certaine dans l’histoire de la vie monastique à Villecroze : c’est celle de la donation par un certain Athanulfus d’un domaine nommé " Villa Saint-Jean " à l’abbaye Saint-Victor de Marseille pour l’édification d’un petit monastère gouverné par un prieur, avec son église. Il est notamment question de ce monastère de Villecroze dans une bulle du pape Pascal II (pape de 1099 à 1118). Le saint abbé Isam (977-1047) y séjourna assez longuement et marqua les alentours par ses vertues et ses miracles. Il semble que les moines soient restés à Villecroze jusqu’à la Révolution.En 1964, un petit groupe de sœurs ermites vivant à l’école du Bienheureux Charles de Foucault et formant, avec deux prêtres, la Fraternité de Sidi-Saad, rapatriée de Tunisie, s’installe au domaine de Pont-Gourjon pour y vivre comme "le grain de blé tombé en terre pour mourir et porter du fruit " (Jean 12, 24) Cette fraternité s’éteignant progressivement, les soeurs apostoliques de Saint-Jean prennent le relais dans la même maison en 1994. Dans l’intervalle, entre 1980 et 1998, les sœurs dominicaines de Notre-Dame-de-Clarté s’étaient installées dans le village de Villecroze, avant de construire un monastère désormais établi à Salernes .. " |