1- D'abord chapelle, l'ancienne église Sainte-Barbe devint l'église Saint-Élie.
Située au lieu-dit Campomoro à Paomia, à l'E-NE du village actuel de Cargèse, elle est ruinée.
Il n'en reste que des vestiges.
Au milieu du Moyen Âge, une chapelle dédiée à sainte Barbe est élevée sur le territoire de Paomia.
Endommagée par les incursions des Barbaresques, elle est restaurée en fin du XVIIe siècle par la colonie grecque de Vitylo,
qui la dédie au prophète Élie. En 1731, lors de la révolte des Corses contre l'autorité de Gênes,
Elle est dévastée et définitivement délaissée comme lieu de culte.
2- L'église Saint-Jean-Baptiste dite « église piévane Saint-Jean-Baptiste de Paomia » construite au XIIe siècle, se situe à Paomia. Elle a constitué au cours du Moyen Âge l'église principale (Pieve) de la pieve de Paomia. Elle a été plusieurs fois dévastée par les Barbaresques dès la fin du XVe siècle. Elle est reconstruite en fin du XVIIe siècle par la colonie grecque de Vitylo . Elle est à nouveau endommagée en 1731, lors de l'insurrection des Corses contre l'autorité génoise, avant d'être définitivement abandonnée. En 1839, elle est visitée par Prosper Mérimée alors en tournée en Corse. 3- et ruines d'une chapelle Sainte Marie après le hameau de Rundulinu . |
Ce sont des moines basiliens, venus du Magne, qui le font bâtir de 1676 à 1678, à proximité de l'ancienne
chapelle romane Saint-Martin. En 1686 il est occupé par quatorze religieux.
Ils font également reconstruire la chapelle Saint-Martin, dédiée à la Nativité de la Vierge, entre 1688 et 1689.
Le couvent est abandonné en 1706, les moines étant morts ou ayant quitté définitivement Paomia. En 1727 il est réutilisé par un mont-de-piété ;
il sera détruit en 1731, lors de l'insurrection des Corses contre Gênes.
L'ancien monastère de Saint-Martin se situe au lieu-dit U Cuventu à Paomia. Il est visité lors de sa tournée d'inspection en Corse, par Prosper Mérimée qui en rapporte : « Son abside est entourée d'une arcature dont les tympans sont alternativement en granit gris et en grès rouge. Au-dessous règne un bandeau, large de 0m40 qui tranche sur le granit dont se compose le reste du parement. Sous les tympans de l'arcature on voit quelques bas-reliefs frustes et très grossiers, où l'on distingue des animaux et des ornements bizarres...(Wikipédia) » |