... Voici quelques indications pour vous plonger dans la tradition des crèches provençales.
Des personnes du pays ont monté ces crèches, parfois anciennes ; et des chrétiens vous accueillent dans leur église
afin de faire briller la lumière de l'enfant qui est né dans cette crèche .
En général les paroisses et/ou les mairies du département exposent leur crèche , ci dessous une liste non limitative : Grande crèche animée et paysagée, dans l'église de Banon , les samedis et dimanche de janvier de 14h à 17h , (04 92 73 22 85 ou 04 92 73 37 76)" Saint-Martin-les-Eaux : à l'église, tous les jours de 9h à 18h ; vaste crèche paysagée. Les Mées : à l'église, crèche animée ancienne Digne-les-Bains : cathédrale Notre-Dame du Bourg ; crèche moderne en terre crue de Gérard Volaire Chateau-Arnoux : ancien lavoir sous le château ; crèche paysagée avec perspective , visible en permanence, jour et nuit. Le Bars commune de Valensole, paroisse d'Oraison : à l'église ; crèche paysagée , sur rendez-vous : Mme Jauffret 06 79 47 77 45 Mallefougasse : à l'église ; crèche paysagée tous les jours , Contact : 09 63 60 53 26 , ou la voisine en face de l'entrée de l'église Courbons : La crêche de Courbons est visible tous les dimanche après-midi de décembre, de 15 heures à 17 heures. Les nombreux santons originaux en terre cuite ont été créés par une habitante de Courbons il y a quelques années, certains représentent même des habitants du village. Manosque Une exposition à Notre-Dame de Romigier Sisteron Affiche pour pour Noël 2021 Pour Noël 2021 , à visiter Bevons , Entrepierres et Mézien. La ronde des crèches au pays de Forcalquier , extrait du "le petit colporteur" : Ici (voir lien :
http://www.ville-forcalquier.fr/le-petit-colporteur.html )
D’où viennent nos crèches ??
Le mot crèche vient du latin cripia, qui signifie littéralement « mangeoire ». Les premiers pèlerinages à la grotte de Bethléem remontent aux débuts du christianisme. Au III° siècle, des pèlerins se rendent à la grotte de Bethléem, où l’on montre même une mangeoire, présentée comme celle où le Christ serait né. Et dès le VIe siècle, on commence à voir des crèches dans les églises des pays chrétiens. Au Moyen âge, des représentations théâtrales dans les églises présentent des scènes bibliques et de la vie du Christ, dont la Nativité. Prenant de l’ampleur, ces représentations sortent progressivement des églises et deviennent de véritables spectacles, que l’on appelle les Mystères. C’est ainsi qu’en 1223, pour la messe de Noël, Saint François d’Assise rassemble les habitants du village de Greccio, en Italie, dans une grotte où se trouve une crèche garnie de foin. Là, il préside la messe de minuit entre un âne et un bœuf véritables. Les origines de la crèche telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec ses petits personnages sculptés, sont assez floues. La plus ancienne que l’on connaisse a été exposée en 1252, au monastère de Füssen en Bavière. Une autre a été commandée par le pape français Martin IV en 1283. Au XVIe siècle, les Jésuites répandent les crèches de personnages qu’ils utilisent à des fins didactiques. Ils en fabriquent notamment à Prague, en 1562. À la révolution française, les représentations théâtrales à caractère religieux sont interdites. Les familles aisées, bourgeoises ou aristocratiques, se replient alors sur des scènes bibliques, parmi lesquelles la Nativité, représentées par de petits personnages sculptés dans des boîtes vitrées, que l’on appelle des « grottes » ou des « rocailles ». Au XIXe siècle, la crèche revient dans les rues françaises sous la forme d’automates mécaniques, où le comique, via des personnages grotesques, prend souvent le pas sur le religieux. À la même époque, les « santons » (du provençal santoun, « petits saints »), se développent. À Naples, surtout présents dans les familles bourgeoises ou aristocratiques, ils sont richement décorés et leur taille va jusqu’à la « grandeur nature ». Parallèlement, en France, se répandent les fameux santons de Provence, plus petits et plus rustiques. Une tradition aux origines multiples Le récit de la Nativité figure dans l’Évangile de Saint Luc, et les mages dans celui de Saint Matthieu. Mais la plupart des autres personnages traditionnels de la crèche n’ont évidemment rien de biblique. Les santons de Provence représentent la vie quotidienne des villages provençaux au XIX° siècle. Quant à l’âne et au bœuf, figures incontournables de la crèche, il s’agit en réalité d’une tradition tirée de l’évangile du Pseudo Matthieu, un écrit apocryphe du Ve ou VIe siècle, qui a évoqué le premier la présence des deux animaux en s’inspirant d’Isaïe?: « Or, deux jours après la naissance du Seigneur, Marie quitta la grotte, entra dans une étable et déposa l’enfant dans une crèche, et le bœuf et l’âne, fléchissant les genoux, adorèrent celui-ci. Alors furent accomplies les paroles du prophète Isaïe disant?: "Le boeuf a connu son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître", et ces animaux, tout en l’entourant, l’adoraient sans cesse. Alors furent accomplies les paroles du prophète Habaquq disant?: "Tu te manifesteras au milieu de deux animaux." Et Joseph et Marie, avec l’enfant demeurèrent au même endroit pendant trois jours. » La Croix
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* Barrême * La Conche sur Ubaye * Courbons * Dauphin * la cathédrale de Forcalquier * Lincel * Mane * Les Mées , les crèches |
* Moustiers-Sainte-Marie
* Niozelles * Ongles * Oraison * Reillanne * Saint-André-les-Alpes * Sisteron
* Aix-enProvence , foire aux santons.
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A lire également un article de l'OT des Mées , et
le N°304 de la SSL des AHP, 1987 sur la crèche de Cruis.
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