Un ouvrage écrit par Jean Montagnier “si St André m’était conté “ recueille des informations historiques instructives sur les villages de notre territoire avec des croquis.
Il a été produit en 1981 l’auteur nous indique que c’est André Boeuf , président du syndicat d’initiative de l’époque qui lui a demandé de condenser dans cet ouvrage ses recherches.
Une nouvelle belle idée pour la sauvegarde historique. Jean Montagnier indiquait à l’époque “il faut reconnaître , malgré tout l’amour que l’on peut avoir pour son pays ,
St André et ses environs ne possèdent que très peu d’histoire consignée par écrit." On retrouve dans cet ouvrage des informations historiques connues, mais aussi d’autres
qui peuvent être utiles pour mieux connaître notre histoire locale.
Le nom d’origine Celte Argento. Le village a été occupé par les Gallo Romains. Argens, cité vers 1200, prendrait le nom propre romain, “Argenteus” qui rappellerait l’existence de mines d’argent. Après la destruction du premier établissement , vraisemblablement par les Wisigoths , la reconstruction s’est effectuée sur un éperon rocheux protégé au Nord par un mur de défense . Ce mur a presque complètement disparu, mais le village conserve cet emplacement. Un couvent des templiers aurait existé à Argens. En 1278 on compte 40 feux (200 personnes) et quatre Seigneurs dont on retrouve également les noms dans les villages voisins. Puis ce sera d’autres Seigneurs : Des Vintimiles, Villeneuve de Vauclause et finalement De Surle qui fait construire la nouvelle église en 1664.Boyer d’Equilles épouse en 1700 Jean Marie de Surle . Un de leur fils Jean Baptiste est nommé Marquis d’Argens en 1722. Ce fut un écrivain connu. Argens passera à 60 feux en 1717 : soit environ 300 personnes. Un ancien officier de Napoléon, Monsieur Petout se retire à Argens et devient maître d’école. Le village d’Argens est associé à la Mure depuis le 31 août 1973. |