" ... Petite église de montagne composée d’une nef unique et d’un chœur légèrement plus étroit que la nef,
prolongé par une sacristie de plan rectangulaire. Voûtée en berceau, elle possède très peu d’ouvertures
(il n’y en a pas au nord).
Sa couverture en bardeaux (et tôle).
Les murs sont composés de moellon enduit.
Un clocher peigne surmonte le mur ouest et un Auvent charpenté protège la porte d’entrée. La chapelle Saint-Jean-Baptiste de Fouillouse a été construite en 1534 ou peut-être en 1579 sans doute à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne. Un linteau gravé porte la date de 1549. La sacristie est sans doute plus tardive car le mur du chœur est aussi épais que les autres murs. Le village de Saint-Paul-sur-Ubaye est à 1 875m d’altitude. C’est le plus haut village des Alpes-de-Haute-Provence...". (sauvegardeartfrncais.fr) |
Une poutre de gloire ou tref (du latin trabes doxalis, « poutre de gloire ») est une poutre placée
transversalement entre les sommiers d'un arc triomphal (arc de maçonnerie séparant la nef et le chœur d'une église).
La poutre de gloire est ainsi désignée parce qu'elle porte toujours un crucifix, accompagné ou non de statues
ou d'ornements en lien avec la Crucifixion (Marie et saint Jean, instruments de la Passion).
La poutre de gloire est à l'origine du jubé. Quand elle était d'une assez grande longueur, à partir du XII ° , on la fit reposer sur des piliers ou des colonnes, qui en vinrent à constituer une nette séparation entre la nef réservée aux fidèles, et le chœur où officiaient les prêtres. Après le concile de Trente, et surtout à partir du XIX ° , on a progressivement supprimé les jubés. Les poutres de gloire n'ont donc souvent subsisté que dans des petites églises. |