D.Thiery nous précise :
La chapelle Saint-Didier R. Collier est le premier à signaler que la chapelle du cimetière était inconnue jusqu’à ces dernières années, enfouie sous la terre et la végétation. La nef a presque entièrement disparu, mais le choeur se maintient, avec une voûte sur croisée d’ogive, en bon appareil et en bon état. Les nervures, composées d’un tore à méplat ou à arête et de deux gorges larérales, se prolongent dans les angles sous forme de colonnettes, ayant des chapiteaux polygonaux ou du type « bobine ». Arcs formerets. Fin XIVe, début XV ° .... à l’occasion d’un chantier de restauration a été trouvé un fragment d’inscription funéraire . Elle ne figure ni sur le cadastre de 1833 ni sur Cassini, preuve déjà de sa ruine à ces dates. Cette chapelle, en milieu ouvert, sur un site antique, pourrait relever des églises pré castrales. Restaurée. |
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" ... l’église appartient à cette catégorie de tradition romane, bien que sa nef, d’une seule travée,
soit aujourd’hui plafonnée. L’arc triomphal, en plein cintre, à pilastres rectangulaires,
à impostes à méplat et doucine, semble du XIIe siècle. Le choeur actuel est formé par une travée droite,
et un mur le sépare de l’abside, en cul-de-four, prise extérieurement dans un massif de maçonnerie.
Le clocher-tour, accolé au choeur, peut, quoique bien repris, remonter dans l’ensemble au XIIe siècle. Il est en partie en appareil de taille soigné ; son étage supérieur, percé de baies en plein cintre, est séparé de l’inférieur par une moulure composée d’un méplat et d’une doucine ; il subsiste des vestiges de bandes lombardes ..." |