selon Wikipédia :
° Un premier portail, datant de la seconde moitié du XIIIe siècle, présente des pentures médiévales encore visibles. Le tympan, en arc brisé, est sculpté en 1844 par Emile Sichler, sculpteur à Sélestat. L'adoration des Mages est représentée sur le tympan, et des feuilles de chêne et de vigne sont sculptées sur les chapiteaux des colonnes. ° Un second portail, date du début de la campagne de la nef, vers 1220-1230. Les vantaux et les pentures sont médiévaux. Le tympan en plein cintre, exécuté par Sichler, représente le repas chez Simon. Des feuilles de vigne, du raisin et un serpent décorent les coussinets de la porte. Les chapiteaux sont à crochets. ° Un troisième portail, de style roman, provient sans doute de la nef ou du transept, construits au XIIIe siècle. Il est probablement transféré à cet emplacement à une date ultérieure inconnue. Vantaux et pentures médiévaux sont visibles, de même que des marques de tâcheron. Le tympan, en plein cintre, est orné d'un décor sculpté en bas relief figurant des feuilles de chêne et de vigne, ainsi qu'un être fantastique, accroupi sur les coussinets. ° Un quatrième portail est réalisé vers 1320, dont le tympan en arc brisé, l'ébrasement et la voussure sont ornés de sculptures, remplaçant celles détruites à la Révolution, par Sichler en 1847. Un premier projet pour le tympan retenait le Christ au mont des Oliviers, mais il est remplacé par l'Ascension. Les vantaux sont remplacés en 1847, d'après un dessin d'Antoine Ringeisen, architecte de la ville. Il figure également saint Michel, saint Georges, la résurrection du fils de la veuve, la Samaritaine au puits, le denier de César, la multiplication des pains, ainsi que Jésus guérissant et bénissant les enfants. ° Un cinquième portail, situé sur le massif occidental, est réalisé vers 1320. Le tympan est remplacé par Sichler et les vantaux de chêne du XVe siècle sont changés en 1844, d'après un dessin de Rivaud, architecte de la ville. En arc brisé, il représente la Pentecôte. ° La porte principale de l'église, possédant un tympan sculpté, date sans doute de la fin du XVe siècle. Elle pourrait être l'œuvre de Conrad Sifer ou de son atelier, qui est l'auteur du jubé à partir de 1490. En effet, le style des ornements végétaux se rapproche beaucoup des vestiges du jubé, conservés à la bibliothèque humaniste. Le revers du tympan est sculpté d'une Sainte Face. |
L'orgue de Johann Andreas Silbermann se trouvant autrefois dans l'église est transféré à l'église des Dominicains de
Colmar en 1896. Il est remplacé en 1896 par un instrument de Martin Rinckenbach (1834-1917), dans un buffet de Théophile Klem,
qui exécute également le garde-corps de la tribune. Il s'agit d'un orgue à cinq plates faces et deux tourelles.
Une nouvelle façade en étain est installée en 1924 mais l'orgue est endommagé par des obus en 1944.
Il fait l'objet d'une restauration et d'une modification de sa composition par Schwenkedel, puis en 1975 d'une révision et transformation par Alfred Kern.
Le garde-corps figure les armoiries de la ville de Sélestat.
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Une Vierge de Pitié du XVIIIe siècle, sculptée en revers évidé et peinte en polychromie, représente la Sainte Vierge et
le Christ taillés dans le même morceau de bois. Une statue du Christ présenté à Ponce Pilate en bois taillé peint et doré,
dite Ecce Homo, date de la seconde moitié du XIXe siècle.
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La chaire en grès gris peint en polychromie, est de style baroque.
Œuvre achevée vers 1619 par Jérôme (Hieronimus) Kruch, sculpteur de Sélestat ayant mis sa marque et ses initiales sur la base de la cuve,
elle est portée par les statues de Samson - il est vêtu de la peau de lion et une mâchoire d'âne est posée à ses pieds -,
saint Pierre et saint Paul. Sainte Mathilde de Magdebourg figure au sommet de la rampe, tandis que de nombreux animaux sculptés en relief
décorent la rampe - coq, chien, lièvre, lion, renard, chat, âne, souris, loup, crapaud, lézard, rat ou encore escargot.
Les allégories de la foi et de l'espérance sont présentes sur le dorsal, ainsi que des têtes d'angelots et des rinceaux sur les colonnes et la cuve.
La chaire fait l'objet d'une restauration en 1813 par Joseph Jenni, puis par Ignace Sichler et sa femme Catherine Vallastre en 1845,
sous la direction de Antoine Ringeisen, architecte de l'arrondissement. Ils exécutent alors les statuettes de la cuve, ainsi que celles de l'abat-voix.
Quatre statues, représentant des pères de l'Église - celle de saint Jérôme a disparu -
sont ajoutées au milieu du XVIIIe siècle le long de la rampe de l'escalier.
Les statues de saint Augustin, saint Ambroise de Milan et saint Grégoire le Grand sont désormais à l'abri dans les niches du chœur.
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° Les stalles, en chêne taillé, sont au nombre de seize - huit sur chaque mur, avec un passage central -,
avec des jouées ajourées et un décor néogothique. Bien que passant pour dater du XVe siècle, elles sont sans doute l'œuvre de Théophile Klem,
qui est payé 3 000 francs pour leur restauration en 1862. Le meuble ne semble pas avoir gardé de vestiges d'une précédente réalisation.
Les stalles cachent également des peintures murales du Moyen Âge,
photographiées lors de la restauration. Les accoudoirs sont sculptés de têtes humaines et animales et des rinceaux sont représentés sur les jouées.
° Deux statues représentant les saints apôtres Pierre et Paul, datent sans doute du XVIIIe siècle. Elles proviendraient d'autels-retables secondaires leur étant dédiés, attestés au XVIIIe siècle. La statue de saint Paul est probablement remaniée, car le traitement des plis de ses vêtements est sensiblement différent de celui de saint Pierre. La main droite de saint Pierre est restaurée après 1970. |
° La châsse de verre du chœur compte sept baies et comporte encore d'importantes parties réalisées entre 1430 et 1460.
L'entrée principale de l'église, au sud du narthex, comporte une rosace représentant la Décapole.
Les onze verrières contemporaines des bas-côtés sont l'œuvre de François Chapuis et datent de 1986.
° Vie de Sainte Agnès: une verrière, datant du troisième quart du XVe siècle, présente l'hagiographie de sainte Agnès. Elle est complétée en 1968 par Max Ingrand : sept scènes sur quinze sont d'origine - sainte Agnès rencontre le fils du proconsul, il lui offre de l'or, il est éconduit et tombe malade, un ange apporte un vêtement à Agnès dénudée, le fils du proconsul est étranglé par les démons, jugement d'Agnès, son ensevelissement -, ainsi que quelques panneaux du décor architectural. Les panneaux anciens sont attribués au maître de Fribourg, qui réalise des vitraux pour la cathédrale de cette ville et à Urach. Il est l'un des associés de Peter Hemmel autour de 1480. ° et des vitraux divers , dont une série de modernes , ... |
° Le premier tableau , datant de 1789 , œuvre de Joseph Johann Fesch - aucune œuvre de ce peintre n'a été répertoriée mais son nom
semble d'origine bâloise -, représente une Déploration. Elle est signée : Fesch Joseph Johann Inv. et Pinx. 1789.
° Une seconde peinture, datant de 1836, est l'œuvre de Pierre-Adolphe Baudin. Acheté au salon de 1836 par le gouvernement, il est offert à la ville de Sélestat par l'entremise de son député, le baron Hallez, et transporté en 1844. Le tableau représente saint Germain l'Auxerrois barrant la route aux Barbares d'Eocharich. ° Une troisième œuvre, réalisée par Georges-Antoine Keman, est offerte à la paroisse Saint-Georges peu de temps avant sa mort, survenue en 1830. Né à Sélestat en 1765, il avait passé une partie de sa carrière en Grande-Bretagne. Son tableau figure une représentation de la Sainte Cène : ci-dessus. ° Un quatrième tableau, peint par Émile Renard (1850-1930) en 1887, montre le Baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. |