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" ... Le château de Fontenelle est un château fort situé à Mirabeau,
dans les Alpes-de-Haute-Provence,
dans la vallée de la Bléone.
Il domine la voie romaine Digne–Sisteron, empruntée en mars 1815 par Napoléon lors de son retour de l'île d'Elbe. Datant des XVIe–XVIIe siècles, le bâtiment comporte quatre tours, d'importantes caves voûtées, deux pigeonniers et une pièce d'eau ; il est privé, restauré et non ouvert à la visite. Au XIIe siècle, le fief de Mirabeau relevait du comté de Forcalquier ; après la mort de Guillaume II en 1209, son neveu Guillaume de Sabran tenta de préserver l'indépendance puis conclut, le 29 juin 1220 à Meyrargues, un accord avec Raimond Bérenger IV par lequel la moitié sud du comté, dont Mirabeau, lui fut reconnue ; il conserva cette part jusqu'à sa mort vers 1250. Aux XIVe et XVe siècles, la seigneurie fut inféodée aux Barras, famille qui fit ériger Fontenelle. La seigneurie passa ensuite à plusieurs grandes familles provençales : les Glandevès, par le mariage de Gaspard de Glandevès avec la veuve de Pompée de Barras qui apporta Mirabeau en dot ; les Riqueti, Jean Riqueti, premier consul de Marseille en 1562, racheta Mirabeau à son cousin Gaspard de Glandevès en 1570 ; puis les Deydier de Curiol, dont Claude Deydier de Curiol (1652–1709), anobli en 1694 comme trésorier de France à Marseille, resta seigneur jusqu'à la confiscation de Fontenelle à la Révolution et sa vente comme bien national. Parmi les propriétaires les plus connus figurent des membres de la famille Fruchier de Digne, descendants de Raymond de Barras, ainsi que Jean Pierre Balthazard Aillaud, Alexandre Julien Fruchier — médecin et maire de Digne, petit-fils par alliance de Jean Pierre Balthazard Aillaud et beau-frère de Marius Soustre — et Julien Romieu, médecin et maire de Digne, petit-fils d'Alexandre Julien Fruchier. Le domaine a été ultérieurement vendu...". (museedupatrimoine.fr). |
Les seigneurs ne refirent pas de chapelle dans le nouveau château, ils avaient leur banc dans l'église de Beauvezer , par Mirabeau. |